Différence entre le prix d’un bien dans le pays exportateur et son prix dans le pays importateur. Il intègre les coûts de transport et les taxes commerciales.
changes commerciaux
Flux croisés d’exportations et d’importations.
changes interbranches
Flux croisés d’exportations et d’importations de produits issus de branches différentes, par exemple l’échange du vin portugais contre du drap anglais.
changes intrabranches
Flux croisés d’exportations et d’importations de produits issus de la même branche, par exemple l’échange d’automobiles allemandes contre des automobiles françaises.
conomies d’chelle
Du fait des rendements d’échelle croissants, les coûts unitaires baissent, ce qui peut se traduire par une baisse des prix et/ou une hausse des profits. Voir également : rendements d’échelle croissants. Voir également: rendements d’échelle croissants.
acclrateur financier
Le mécanisme à travers lequel la capacité à emprunter des entreprises et ménages augmente quand la valeur de leur collatéral engagé auprès du prêteur (souvent une banque) augmente.
action
Une partie des actifs d’une entreprise qui peut être échangée. Cela donne à l’actionnaire le droit de recevoir une part des profits de l’entreprise et de bénéficier d’une hausse de la valeur des actifs de l’entreprise. Titre de propriété qui représente une partie du capital de l’entreprise et donne lieu au versement éventuel de dividendes. Une partie des actifs d’une entreprise qui peut être échangée. Cela donne à l’actionnaire le droit de recevoir une part des profits de l’entreprise et de bénéficier d’une hausse de la valeur des actifs de l’entreprise. Connu également sous le terme : action ordinaire. Titre de propriété d’une société anonyme. Ce titre donne un droit proportionnel au nombre d’actions détenues à voter pour désigner les administrateurs, à toucher une part des bénéfices distribués (dividendes) et permet, comme tout titre, de gagner une plus-value si son prix augmente entre l’achat et la vente. Introduced in 6.2 L’argent des autres : la séparation de la propriété et du contrôle, 11.5 La valeur d’un actif : fondamentaux, TE1, TE1, pSES, pSES, pSTMG, pSTMG. Connu également sous le terme: action ordinaire.
agence de notation
Une entreprise qui recueille des informations pour calculer la solvabilité d’individus ou de sociétés, et vend la notation de crédit qui en découle aux parties intéressées. Introduced in 17.6 La fin de l’Âge d’or, TE1, pSES, pSTMG.
ala moral
L’agent non informé (l’assureur ou l’employeur) ne peut pas observer ou contrôler le comportement de l’agent informé. Celui-ci peut en profiter pour adopter un comportement inadéquat (le salarié qui « tire au flanc », par exemple) ou risqué. Toute situation dans laquelle un agent économique protégé d’un risque agit différemment que s’il avait à subir les effets du risque qu’il prend. Ainsi, une banque systémique prend des risques excessifs, car elle sait que l’État viendra à son secours en cas de difficulté : c’est un aléa moral.
apprentissage par la pratique (learning by doing, en anglais)
Cela se produit lorsque la production par unité de facteurs de production augmente avec l’expérience dans la production du bien ou service. L’expérience dans la production permet d’améliorer progressivement l’organisation de la production et du travail et de gagner en productivité. Connu également sous le terme : effets d’apprentissage. Introduced in 20.7 Politiques environnementales dynamiques : technologies et modes de vie futurs, TE1, pSES, pSTMG. Connu également sous le terme: effets d’apprentissage.
asymtries d’information
Situation dans laquelle l’un des échangistes, l’offreur ou le demandeur, dispose d’une information imparfaite. La transparence de l’information n’est pas assurée.
austrit
Politique par laquelle un gouvernement essaye d’améliorer le solde budgétaire de l’État au cours d’une récession.
autarcie
Situation d’un territoire qui tend à se suffire à lui-même (on parle aussi d’autosuffisance) pour satisfaire les besoins de sa population.
Une personne ou un pays détient un avantage comparatif dans la production d’un bien, si le coût de production d’une unité additionnelle de ce bien par rapport au coût de produire un autre bien est inférieur au coût de production des mêmes deux biens pour une autre personne ou un autre pays. Un producteur ou un pays détient un avantage comparatif si le coût relatif d’un produit A par rapport à un produit B est inférieur au coût relatif du produit A par rapport au produit B pour un autre producteur ou dans un autre pays. Voir également : avantage absolu. Introduced in 1.8 Les gains de la spécialisation, 18.4 Spécialisation et gains à l’échange entre les pays, TE1, TE1, pSES, pSES, pSTMG, pSTMG. Voir également: avantage absolu.
banque centrale
La seule banque qui peut créer de la base monétaire. Fait partie habituellement de l’État. Les banques commerciales possèdent des comptes à cette banque, qui détient de la base monétaire. Institution financière de premier rang au sein d’un système bancaire hiérarchisé. Les banques commerciales ou de second rang sont placées sous l’autorité de la banque centrale (Banque centrale européenne, BCE, dans la zone euro). Institution qui mène la politique monétaire. Introduced in 10.8 Les banques, la monnaie et la banque centrale, TE1, pSES, pSTMG.
Banque centrale europenne
Principale institution monétaire de l’Union européenne. C’est la banque des banques.
Banque commerciale ou banque de second rang
Établissement financier dont les activités concernent avant tout les particuliers.
bulle spculative
Hausse durable et importante du prix d’un actif alimenté par l’anticipation de futures hausses de prix. Le prix de l’actif s’écarte alors de sa valeur fondamentale.
Une situation dans laquelle une personne qui a la capacité et la volonté de travailler n’est pas employée. Situation dans laquelle une personne qui a la capacité et la volonté de travailler n’a pas d’emploi mais cherche un emploi rémunéré et déclaré. Introduced in 9.2 Mesurer l’économie : emploi et chômage, TE1, pSES, pSTMG.
chômage conjoncturel
Chômage dû aux fluctuations de l’activité économique, elles-mêmes liées à des chocs d’offre ou de demande.
chômage structurel
Chômage indépendant des fluctuations de l’activité économique, lié aux structures économiques qui rendent difficiles l’adéquation de l’offre et de la demande de travail.
chômage technique
Le chômage technique, appelé aussi chômage partiel, est une situation dans laquelle les salariés d’une entreprise subissent une baisse d’activité et travaillent une durée inférieure à la durée légale de travail du fait d’une réduction temporaire de l’activité. Les causes d’une mise au chômage technique doivent être conjoncturelles pour l’entreprise (restructuration de l’entreprise, perte de l’outil de production, conjoncture économique délicate…).
chaîne de valeur
Ensemble des étapes qui mènent de la conception à la commercialisation d’un produit. Ces étapes concernent des étapes précédant la production (recherche-développement, conception, achats), la production et l’assemblage et des étapes suivant la production (transport, marketing, services). Voir également : fragmentation de la chaîne de valeur. Voir également: fragmentation de la chaîne de valeur.
Une modification inattendue de la demande globale, comme une augmentation ou diminution de la consommation autonome, de l’investissement ou des exportations. Un événement à l’origine d’une variation des quantités demandées. Voir également : choc d’offre. Introduced in 15.7 Chocs d’offre et inflation, TE1, pSES, pSTMG. Voir également: choc d’offre.
ciblage de l'inflation, ciblage de l’inflation
Régime de politique monétaire dans lequel la banque centrale modifie les taux d’intérêt pour influencer la demande agrégée (ou globale) dans le but de maintenir l’économie proche d’une cible d’inflation, souvent spécifiée par le gouvernement. Politique monétaire dans laquelle la banque centrale modifie les taux d’intérêt pour influencer la demande globale dans le but de maintenir l’économie proche d’une cible d’inflation affichée par les pouvoirs publics. Introduced in Unité 15 Inflation, chômage et politique monétaire, TE1, pSES, pSTMG.
coût du travail
Il se compose de toutes les dépenses induites par l’utilisation du facteur travail. Le coût du travail comprend donc les salaires bruts versés aux salariés (salaires nets perçus par les salariés plus cotisations sociales salariales) et les cotisations sociales versées par les employeurs (cotisations patronales).
coût relatif
Le coût relatif d’un produit A par rapport à un produit B se calcule par (coût du produit A/coût du produit B). Le coût de chaque produit peut être évalué par le nombre d’heures de travail ou le nombre de salariés nécessaires pour produire une unité de produit.
coût unitaire de production
Coût par unité produite, soit le rapport entre le coût total et le nombre d’unités produites.
Bien ou titre qu’un emprunteur apporte en garantie à un prêteur. Si l’emprunteur est incapable de rembourser son crédit comme dû, le créancier devient le propriétaire du collatéral (le bien ou le titre).
commerce international
Échanges de biens et de services commerciaux entre pays différents. Connu également sous le terme : échanges commerciaux. Connu également sous le terme: échanges commerciaux.
comptitivit
Aptitude à faire face à la concurrence. Il est question de compétitivité-prix quand elle est fondée sur la capacité à offrir des prix plus faibles que ceux des concurrents. La compétitivité est qualifiée de hors-prix quand elle est fondée sur la qualité et la différenciation des produits, sur l’innovation. Aptitude des entreprises à faire face à la concurrence et par conséquent la capacité d’un pays à exporter. Voir également : compétitivité-prix, compétitivité hors-prix. Voir également: compétitivité-prix, compétitivité hors-prix.
comptitivit hors-prix
Capacité d’une entreprise à résister à la concurrence sans baisser les prix de ses produits. Elle y parvient malgré des prix équivalents, voire supérieurs, parce que ses produits sont innovants, de meilleure qualité ou qu’ils se différencient des autres.
comptitivit-prix
Aptitude à faire face à la concurrence que se livrent les entreprises sur les prix. À produit ou service équivalent, l’entreprise la plus compétitive est celle qui propose les prix les plus faibles.
comportements mimtiques
Situation qui désigne le fait que plusieurs agents financiers, disposant des mêmes informations et en faisant la même analyse, adoptent la même stratégie sur le marché : ils achètent ensemble ou, à l’inverse, vendent au même moment ce qui accentue l’effet de leur stratégie sur les prix.
Concentration
Regroupement d’entreprises qui conduit à la hausse de la taille des entreprises mais qui s’accompagne d’une diminution du nombre d’entreprises.
conjoncture
Situation économique à un moment donné.
consommations intermdiaires
Biens ou services incorporés aux produits ou détruits lors du processus de production. Biens et services détruits ou transformés lors du processus de production.
contraction du crdit
Situation de crise dans laquelle les banques sont conduites à diminuer leur offre de prêts bancaires accordés aux agents (les ménages et les entreprises principalement) en besoin de financement et où ceux-ci réduisent parallèlement leur demande de crédits.
corrlation
Une relation statistique entre deux variables : elle est positive quand les deux variables évoluent dans le même sens, et négative quand les deux variables évoluent en sens inverse.
courbe de Beveridge
La relation inverse entre le taux de chômage et le taux d’emplois vacants (tous deux exprimés en proportion de la main-d’œuvre). Elle tient son nom de l’économiste britannique du même nom. La relation inverse entre le taux de chômage et le taux d’emplois vacants (tous deux exprimés en proportion de la population active). Elle tient son nom de l’économiste britannique du même nom. Introduced in 16.3 Flux d’emplois, flux de travailleurs et courbe de Beveridge, TE1, pSES, pSTMG.
crdit « subprime »
Un prêt hypothécaire résidentiel accordé à emprunteur à haut risque, par exemple un emprunteur qui a un historique de faillite ou de retards de remboursement.
crise financière
Crise qui affecte le système de financement de l’économie c’est-à-dire les banques et les marchés financiers.
crise financière mondiale
Cette crise débuta en 27 avec l’effondrement des prix immobiliers aux États-Unis. Les effets de la crise se firent sentir partout dans le monde puisque le commerce mondial recula considérablement. Cette crise débuta en 27 avec l’effondrement des prix immobiliers aux États-Unis. Les effets de la crise se firent sentir partout dans le monde puisque la croissance ralentit, le chômage augmenta et le commerce mondial recula considérablement. Introduced in Unité 17 La Grande Dépression, l’Âge d’or et la crise financière mondiale, TE1, pSES, pSTMG.
croissance conomique
La croissance économique est un processus quantitatif qui désigne l’augmentation de la richesse produite sur le territoire national entre deux années ou entre deux trimestres. L’agrégat qui permet de mesurer le niveau de richesse sur le territoire national est le PIB réel ou PIB à prix constants ou encore le PIB en volume (donc le PIB déflaté).
croissance conomique soutenable
Croissance pérenne, c’est-à-dire une croissance qui permet aux générations présentes de produire davantage de biens ou de services afin de leur permettre de satisfaire leurs besoins, sans compromettre la capacité des générations futures à produire des quantités suffisantes de biens ou de services pour satisfaire leurs propres besoins.
cycle conomique ou d’activit
Alternance de périodes avec des taux de croissance rapides et lents (voire négatifs). L’économie va d’une expansion à une récession puis connaît de nouveau une expansion. Voir également : équilibre à court terme. Voir également: équilibre à court terme.
dcloisonnement des marchs financiers
Le fait que les banques ne sont plus spécialisées dans un seul type d’activité, ce qui a permis une mondialisation financière.
dfauts de coordination
Lorsque les États membres de l’Union européenne se coordonnent sur un équilibre inefficace.
Une baisse du niveau général des prix. Voir également : inflation. Baisse du niveau général des prix. Voir également: inflation.
dmocratie, Dmocratie
Un système politique, qui idéalement confère à tous les citoyens un égal pouvoir politique, défini par des droits individuels tels que la liberté de parole, de rassemblement et de presse ; des élections justes pour lesquelles toute personne adulte est éligible pour voter ; et où le perdant à l’issue de ces élections quitte le pouvoir. Système politique qui confère à tous les citoyens un égal pouvoir politique, défini par des droits individuels tels que la liberté de parole, de rassemblement et de presse, des élections justes pour lesquelles toute personne adulte est éligible pour voter et où le perdant à l’issue de ces élections quitte le pouvoir.
dpense publique
Les dépenses de l’État pour acquérir des biens et services. Quand elles sont utilisées comme composante de la demande agrégée, elles n’incluent pas les dépenses de transfert, comme les pensions de retraite ou les allocations chômage. Voir également : transferts de l’État. Ensemble des dépenses des administrations publiques pour acquérir des biens et services de consommation mais aussi des investissements publics. Les dépenses publiques sont donc une composante de la demande globale. Voir également: transferts de l’État.
dpression
Baisse durable de la production évaluée par le PIB pendant plusieurs années.
drgulation financière
Principe des politiques publiques qui visent à donner aux banques et autres institutions financières davantage de liberté dans leur activité.
dsintermdiation financière
Principe selon lequel les entreprises se financent directement sur les marchés financiers sans passer par les banques. Elle incite les banques à émettre elles-mêmes des titres financiers.
demande de travail
Elle est exprimée par les employeurs qui achètent du travail.
demande effective
Demande de biens de consommation et de biens de production anticipée par les producteurs.
demande effective ou anticipe
Anticipations présentes et futures en termes de consommation et d’investissement et d’exportations.
demande globale
Selon l’Insee, en économie ouverte, la demande globale se compose des consommations intermédiaires, des dépenses de consommation effective des ménages, de consommation collective des administrations publiques, de la formation brute de capital fixe, des exportations ainsi que des variations de stocks.
destruction cratrice
Nom attribué par Joseph Aloïs Schumpeter au processus par lequel les anciennes technologies et les entreprises qui ne s’adaptent pas aux évolutions de la société sont évincées par les nouvelles, car elles ne peuvent plus rivaliser sur le marché. Selon lui, l’échec des entreprises non rentables est créateur, car il libère le travail et les biens d’équipement qui peuvent alors être utilisés dans de nouvelles combinaisons productives.
dettes publiques
Somme de toutes les obligations vendues par l’État au cours du temps pour financer le déficit, moins celles arrivées à échéance.
Protection légale de la propriété, qui inclut le droit d’en exclure l’usage à des tiers, la jouissance ou le droit de vendre le bien possédé. Protection légale qui confère à son détenteur le droit de jouir de ses possessions de la manière désirée, en exclure les autres de leur usage, tout en ayant la possibilité de les offrir ou les vendre à des tiers qui deviendront ensuite les nouveaux propriétaires.
dumping social
Dégradation du droit social destiné à augmenter la compétitivité-prix des entreprises nationales.
dumping social, fiscal et environnemental
Mise en concurrence des règles sociales, fiscales et environnementales des pays fondée sur une baisse de la protection des salariés, sur une baisse de la fiscalité des entreprises ou sur une moindre protection de l’environnement.
effet de richesse
Situation dans laquelle un agent voit sa richesse s’accroître (diminuer) ce qui l’amène à réduire (augmenter) son épargne et à augmenter (réduire) son niveau de consommation.
effets d’agglomration
Possibilité de réaliser des gains de productivité grâce à la proximité géographique des entreprises les unes avec les autres.
Phase d’accélération du rythme de la croissance économique.
exportations
Biens et services produits dans un pays et achetés par les pays du reste du monde.
externalisation
Décision de confier à une entreprise extérieure une partie de la production que réalisait l’entreprise.
facteurs de production
Le travail, les machines et équipements (souvent désignés par le capital), les terres et les autres facteurs de production. La main-d’œuvre, les machines et les équipements (généralement appelés « capital »), les terres et d’autres apports à un processus de production. Désigne l’ensemble des ressources mises en œuvre lors du processus de production. On peut distinguer notamment le facteur travail, qui représente l’ensemble de l’intervention humaine rémunérée, et le facteur capital physique, qui se compose de l’ensemble des biens et des services de production utilisés pour produire d’autres biens ou d’autres services. On distingue alors le capital circulant qui désigne les biens et services de production qui sont détruits ou incorporés lors du processus de production ou dont la durée de vie est inférieure à un an et le capital fixe qui désigne l’ensemble des biens et des services de production qui ont une durée de vie supérieure à un an et qui donc peuvent être utilisés pendant plusieurs cycles de production. Introduced in 2.7 L’économie malthusienne : décroissance de la productivité moyenne du travail, TE1, pSES, pSTMG.
faillites bancaires en chaîne
Situation dans laquelle la faillite d’une banque (généralement de grande taille) entraîne la faillite d’autres banques du fait que les banques ont des engagements réciproques les unes envers les autres. Il s’agit d’un effet domino.
fluctuations de l’activit conomique
Mouvements de ralentissement ou d’accélération du rythme de la croissance économique.
Ensemble des activités visant à assurer l’acquisition de connaissances et de savoir-faire.
formes particulières d’emploi ou emplois atypiques
Statuts d’emploi qui ne sont pas des contrats à durée indéterminée : ce sont, par exemple, l’intérim, les contrats à durée déterminée, l’apprentissage, les stages.
fragmentation de la chaîne de valeur
Les étapes qui mènent de la conception à la commercialisation d’un produit sont réparties entre plusieurs pays selon les avantages qu’ils offrent. La fragmentation de la chaîne de valeur est simple lorsqu’il n’y a qu’un seul passage de frontière et complexe lorsqu’il y a au moins deux passages de frontières.
frictions
Délais structurellement nécessaires à la personne en recherche d’emploi pour trouver un emploi et à l’employeur pour pourvoir un poste.
gains à l’change
Les bénéfices que chaque partie tire d’une transaction comparativement à leur situation en l’absence d’échange. Connu également sous le terme : gains du commerce. Connu également sous le terme: gains du commerce.
Grande Dpression
La période de forte baisse de la production et de l’emploi dans beaucoup de pays dans les années 193. La période de forte baisse de la production et de l’emploi dans beaucoup de pays dans les années 193.
Grande Modration
Période de faible volatilité de la production globale dans les économies avancées entre les années 198 et la crise financière de 28. Le terme fut suggéré par les économistes James Stock et Mark Watson et popularisé par Ben Bernanke, alors président de la Fed.
Grande Rcession
Le ralentissement prolongé de la croissance économique dû à la crise financière mondiale de 28.
halo autour du chômage
Il est composé d’individus sans emploi comptabilisés comme inactifs. Ils ne sont pas considérés comme chômeurs au sens du BIT, mais leur situation s’en rapproche.
hypermondialisation, Hypermondialisation
Un type extrême de mondialisation (qui n’est pour le moment qu’hypothétique) où il n’y a aucune barrière à la libre circulation des biens, des services et des capitaux. Forme de mondialisation (qui n’est pour le moment qu’hypothétique) où il n’y a aucune barrière à la libre circulation des biens, des services et des capitaux. Voir également : mondialisation. Introduced in 18.9 Mondialisation et anti-mondialisation, TE1, pSES, pSTMG. Voir également: mondialisation.
hypothèque (ou prêt hypothcaire)
Un prêt contracté par des ménages ou entreprises pour acquérir une propriété sans payer toute sa valeur en une fois. L’emprunteur rembourse le prêt augmenté des intérêts sur une période de plusieurs années. La dette est garantie par le bien lui-même, qui est désigné comme le collatéral. Voir également : collatéral (ou garantie) Un prêt contracté par un ménage ou une entreprise pour acquérir une propriété sans payer toute sa valeur en une fois. L’emprunteur rembourse le prêt augmenté des intérêts sur une période de plusieurs années. La dette est garantie par le bien lui-même, qui est désigné comme le collatéral. Voir également : collatéral. Voir également: collatéral.
importations
Biens et services produits dans le reste du monde et achetés par les ménages, les entreprises et l’État d’un pays donné.
ingalits de revenus
Différences ou écarts de revenus entre des ménages qui ont pour conséquences un accès inégal à des ressources socialement valorisées et des différences dans les niveaux de consommation ou les capacités d’épargne de ces mêmes agents.
inadquations de qualifications
Inadéquations entre la qualification des individus et la qualification des emplois (dite aussi « skill mismatch »).
inadquations spatiales
Inadéquations entre la localisation des travailleurs en quête d’emploi et la localisation des emplois disponibles (dite aussi « geographical mismatch »).
industrie naissante (ou dans l'enfance), industrie naissante (ou dans l’enfance)
Un secteur industriel relativement nouveau dans un pays et dont les coûts sont relativement élevés, car son apparition récente implique qu’il a peu d’avantage à tirer de l’apprentissage par la pratique, sa faible taille le prive d’économies d’échelle ou parce que le manque d’entreprises similaires ne permet pas d’économies d’agglomération. La mise en place temporaire de droits de douane pour protéger ce secteur ou d’autres formes de soutien peuvent augmenter la productivité de l’économie considérée à long terme. Un secteur industriel relativement nouveau dans un pays dont les coûts sont relativement élevés car il n’a pas encore atteint une taille suffisante pour résister à la concurrence étrangère. Introduced in 18.10 Commerce et croissance, TE1, pSES, pSTMG.
Ensemble des organisations et des règles qui encadrent les relations économiques et sociales. Ensemble des règles, lois et coutumes sociales régissant l’interaction des individus dans la société. Introduced in 1.5 L’économie et l’environnement, TE1, pSES, pSTMG. Voir également : marché.
institutions du march du travail
Règles qui encadrent les relations de travail et d’emploi.
intgration conomique
Processus qui concerne un ensemble de pays proches géographiquement et qui décident de construire un espace économique et social au sein duquel il n’y aura plus d’entraves aux échanges de marchandises, de capitaux et d’hommes. Cela s’accompagne de la création d’institutions communes, chargées de gérer les intérêts des pays concernés.
intensif en capital
Se dit de l’utilisation d’une plus grande quantité de capital (par exemple, les machines et équipements) par rapport au travail et aux autres facteurs de production. Se dit de l’utilisation d’une plus grande quantité de capital (par exemple, les machines et équipements) par rapport au travail et aux autres facteurs de production. Voir également : intensif en travail. Introduced in 16.1 Progrès technique et niveau de vie, TE1, pSES, pSTMG. Voir également: intensif en travail.
intensif en travail
Se dit de l’utilisation d’une plus grande quantité de travail dans la production, comparativement aux machines et autres facteurs de production. Se dit de l’utilisation d’une plus grande quantité de travail dans la production, comparativement aux machines et autres facteurs de production. Voir également : intensif en capital. Voir également: intensif en capital.
internationalisation de la chaîne de valeur
Développement des flux de services, de matières premières et de composants qui traversent les frontières – souvent à de nombreuses reprises – avant d’être intégrés en bout de chaîne dans des produits finis, qui sont ensuite expédiés aux consommateurs du monde entier.
Achat de capital fixe (machines, locaux) destiné à être utilisé pendant au moins un an dans le processus de production. Dans le cas d’un ménage (hors entreprise individuelle), il peut s’agir également d’achats immobiliers ou fonciers. Dépense dans des biens d’équipement nouvellement produits (machines et équipements) et dans des bâtiments, y compris de nouveaux logements. Dépenses mises en œuvre par les entreprises pour acquérir des biens de production comme des biens d’équipement ou encore des bâtiments. Elles effectuent aussi des dépenses de recherche et développement, on parle alors d’investissement immatériel.
investissements directs à l’tranger
Toutes les opérations qui permettent à une entreprise de détenir 1 % ou plus du capital d’une autre entreprise à l’étranger afin de pouvoir influencer sa gestion, voire de la maîtriser.
jeu à somme positive
Un jeu dans lequel chacun des joueurs est gagnant.
libre-change
Mesures mises en place par un gouvernement pour favoriser les échanges commerciaux internationaux. Il s’agit surtout de démanteler des barrières protectionnistes et de développer des accords de libre-échange.
limites cologiques
Ensemble des contraintes liées à la croissance comme l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, l’épuisement des ressources naturelles renouvelables (tragédie des biens communs), dégradations de la qualité de l’air ou de l’eau, émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, processus de pollution des nappes phréatiques, des mers, des océans, des espaces naturels, etc.
loi d'Okun, loi d’Okun
La régularité empirique selon laquelle le taux de croissance du PIB est négativement corrélé avec les changements du taux de chômage. Loi mise en évidence par Arthur Okun, un conseiller du président américain Kennedy, qui remarqua que lorsque la croissance de la production d’un pays était élevée, le chômage tendait à diminuer, et inversement en cas de ralentissement de la croissance. Introduced in 13.2 Croissance de la production et variations du chômage, TE1, pSES, pSTMG. Voir également : coefficient d’Okun.
march boursier
Une place boursière où les actions et les autres types d’actifs financiers sont échangés. Chaque place de marché a une liste des entreprises dont les actions font l’objet d’échanges. Un marché financier où des actions ainsi que d’autres d’actifs financiers sont échangés. Il comporte une liste d’entreprises dont les actions y sont échangées.
march du travail
Lieu de rencontre entre les offreurs de travail (les actifs occupés et les chômeurs) et les demandeurs de travail (les employeurs). La rencontre entre les offreurs et les demandeurs de travail permet la détermination du salaire réel. Voir également : population active. Voir également: population active.
march unique
Union douanière avec des dispositions pour libéraliser la circulation transfrontalière des facteurs de production (travail et capital).
mondialisation
Un processus par lequel les économies du monde entier sont de plus en plus intégrées les unes aux autres, par le biais de frontières nationales plus perméables aux flux de biens, d’investissements, de finance et dans une moindre mesure, de main d’œuvre. Le terme est parfois utilisé dans un sens plus large et englobe les idées, la culture, voire la diffusion d’épidémies. Processus par lequel les économies du monde entier sont de plus en plus intégrées les unes aux autres, par le biais de frontières nationales plus perméables aux flux de biens, de services, de capitaux et, dans une moindre mesure, de main-d’œuvre. Le terme est parfois utilisé dans un sens plus large et englobe la diffusion des idées, des traits culturels, voire d’épidémies. Introduced in Unité 18 L’insertion des pays dans l’économie mondiale, TE1, pSES, pSTMG.
monopole
Une entreprise qui est l’unique vendeur d’un produit n’ayant pas de substituts proches. Se dit aussi d’un marché avec un seul vendeur. Structure de marché caractérisée par deux éléments, à savoir un seul producteur sans concurrent sur le marché qui vend un produit unique indifférencié. Une entreprise qui est l’unique vendeur d’un produit n’ayant pas de substituts proches. Se dit aussi d’un marché avec un seul vendeur. Voir également : pouvoir de monopole, monopole naturel. Une entreprise qui est l’unique vendeur d’un produit n’ayant pas de substituts proches. Se dit aussi d’un marché avec un seul vendeur. Voir également : pouvoir de monopole, monopole naturel. Introduced in 1.10 Les différents capitalismes : institutions, État et économie, 7.10 Choix des prix, concurrence et pouvoir de marché, TE1, TE1, pSES, pSES, pSTMG, pSTMG. Voir également: pouvoir de monopole, monopole naturel.
nivellement par le bas, Nivellement par le bas
Concurrence autodestructrice entre des pays ou régions, qui se traduit par une baisse des salaires et une moindre régulation afin d’attirer les investissements étrangers dans une économie mondialisée. Introduced in 18.9 Mondialisation et anti-mondialisation, TE1, pSES, pSTMG.
obligation
Un type d’actif financier où l’émetteur s’engage à payer au détenteur un montant donné dans le temps. Un type d’actif financier où l’émetteur s’engage à payer au détenteur un montant donné dans le temps. Connu également sous le terme : obligations de sociétés. Un titre de créance (une dette pour l’entreprise ou l’État qui l’émet) promettant un remboursement et des intérêts à son détenteur. Introduced in 11.5 La valeur d’un actif : fondamentaux, TE1, pSES, pSTMG. Connu également sous le terme: obligations de sociétés.
obligations adosses à des actifs (CDO en anglais)
Un instrument financier structuré (un produit dérivé) consistant en une obligation ou un bon négociable adossés à une combinaison de titres à revenu fixe. L’effondrement de la valeur de ces instruments qui étaient adossés à des prêts hypothécaires subprimes fut un facteur important de la crise financière de 27-8.
obsolescence
Fait pour une technique de production ou un produit d’être techniquement dépassé(e).
offre de travail
Elle est exprimée par les actifs (actifs occupés et chômeurs) qui vendent ou cherchent à vendre leur travail sur le marché du travail.
panique bancaire
Une situation dans laquelle les déposants retirent leur argent d’une banque parce qu’ils ont peur qu’elle devienne insolvable. Ces retraits entraînent presque nécessairement la banqueroute de la banque qui n’a jamais un actif assez liquide pour répondre à ces retraits immédiatement.
PIB rel
Il évalue la quantité produite au sein d’une économie, indépendamment de la variation des prix. Connu également sous le terme : PIB en volume. Connu également sous le terme: PIB en volume.
policy mix
Combinaison des politiques monétaire et budgétaire.
politique budgtaire
Politique économique conjoncturelle qui vise à agir sur la situation macroéconomique par l’intermédiaire du budget de l’État. Voir également : relance budgétaire, demande agrégée (ou globale). Voir également: relance budgétaire, demande agrégée (ou globale).
politique budgtaire de relance ou expansionniste
Politique économique conjoncturelle qui vise à utiliser le budget de l’État pour soutenir la demande globale et lutter contre le chômage.
politique commerciale
Mesures prises par un État pour réguler les échanges commerciaux internationaux, elles peuvent favoriser le protectionnisme ou le libre-échange.
politique commerciale stratgique
Adoption de mesures protectionnistes permettant à une entreprise nationale de réaliser suffisamment d’économies d’échelle pour être compétitive sur le marché international.
politique de formation
Ensemble des dispositifs favorisant la formation initiale et la formation continue.
politique europenne de la concurrence
Politique structurelle dont l’objectif est de maintenir ou d’instaurer la concurrence sur un marché afin de limiter tout pouvoir de marché, c’est-à-dire la capacité d’une entreprise à influencer les prix.
politique macroconomique de soutien de la demande globale
Action des pouvoirs publics visant à soutenir le niveau de demande globale. La demande globale désigne la quantité de biens et services que les agents économiques souhaitent acquérir au niveau macroéconomique : elle se compose de la consommation, de l’investissement, de la variation des stocks (entrées en stocks - sorties de stocks) et des exportations.
politique montaire
Politique économique conjoncturelle qui vise à agir sur la situation macroéconomique par l’intermédiaire du taux d’intérêt directeur de la banque centrale.
politiques d’allègement du coût du travail
Ensemble des mesures ayant pour but de baisser le coût du travail.
politiques de flexibilisation
Ensemble des mesures prises pour diminuer les rigidités du marché du travail et permettre aux entreprises de s’adapter rapidement aux fluctuations économiques tant au niveau du volume et de la qualité de l’emploi que des rémunérations.
population active
Le nombre de personnes au sein de la population en âge de travailler qui ont ou aimeraient avoir un emploi rémunéré. Ils sont soit employés (cela inclut les indépendants), soit au chômage. Le nombre de personnes au sein de la population en âge de travailler qui ont ou aimeraient avoir un emploi rémunéré. Ils sont soit employés (cela inclut les indépendants), soit au chômage. Voir également : taux de chômage, taux d’emploi, taux de participation. Les personnes au sein de la population en âge de travailler qui exercent ou souhaiteraient exercer un emploi rémunéré. Elles sont soit en emploi (cela inclut les indépendants), soit au chômage. Voir également : taux de chômage, taux d’emploi, taux d’activité. Introduced in 9.2 Mesurer l’économie : emploi et chômage, TE1, pSES, pSTMG. Voir également: taux de chômage, taux d’emploi, taux d’activité.
Personnes dans la population en âge de travailler qui ne sont ni employées, ni à la recherche active d’un travail rémunéré. C’est le cas, par exemple, des personnes restant à la maison pour élever leurs enfants, qui ne sont pas considérées comme faisant partie de la main d’œuvre et sont par conséquent comptées dans les statistiques comme étant « inactifs ». Personnes dans la population en âge de travailler qui ne sont ni en emploi ni à la recherche active d’un emploi rémunéré. Introduced in 9.2 Mesurer l’économie : emploi et chômage, TE1, pSES, pSTMG.
pouvoir de march
Capacité d’un offreur à déterminer librement le prix de son produit du fait d’une imperfection du marché. Situation où un acteur du marché (l’offreur ou le demandeur) peut influencer le niveau de son prix.
Première et Seconde Mondialisations
Deux périodes lors desquelles l’internationalisation des échanges s’intensifie : la Première Mondialisation s’étend des années antérieures à 1870 jusqu’au déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914 et la Seconde Mondialisation s’étend de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au 19e siècle. Voir également : mondialisation. Voir également: mondialisation.
prix relatif
Le prix d’un bien ou d’un service relatif à un autre (habituellement exprimé sous forme d’un ratio). Le prix d’un bien ou d’un service relativement au prix d’un autre bien ou service (habituellement exprimé sous forme d’un ratio). Par exemple, le prix relatif d’un produit A par rapport à un produit B s’écrit « quantités de produits B pour une unité du produit A ». Introduced in 2.3 Concepts essentiels : prix, coûts et rentes d’innovation, 15.1 Quel est le problème posé par l’inflation ?, TE1, TE1, pSES, pSES, pSTMG, pSTMG.
problèmes d’appariement
Difficultés d’adéquation de l’offre et de la demande de travail.
productivit
Quantité produite divisée par la quantité d’un facteur de production qui l’a permise. Par exemple, la productivité du travail par tête se mesure en divisant la quantité produite par le nombre de salariés ; la productivité horaire du travail se mesure en divisant la quantité produite par le nombre d’heures travaillées (lui-même évalué par le produit du nombre de salariés par la durée du travail).
productivit des firmes
Rapport entre la valeur ajoutée des firmes et le volume des facteurs de production qu’elles mobilisent pour produire.
productivit globale des facteurs de production
La PGF désigne le rapport entre le niveau de production réalisée et le volume des quantités de facteurs de production mobilisées pour obtenir ce niveau de production. La PGF mesure l’efficacité des facteurs de production dans leur ensemble. C’est aussi un outil de mesure du progrès technique.
Une mesure de la valeur marchande de la production de l’économie à une période donnée. Mesure de la valeur marchande de la production de l’économie à une période donnée.
progrès technique
Un changement de technologie qui réduit la quantité de ressources (travail, machines, terres, énergie, temps) requises pour atteindre une quantité donnée de production. Ensemble des innovations mises en œuvre au sein d’une unité de production. Joseph Aloïs Schumpeter distingue cinq formes d’innovation ; il ajoute aux innovations de procédés et de produits les innovations de modes de production, de débouchés et de matières premières. On peut traditionnellement distinguer deux principaux types d’innovations : d’une part, les innovations de procédés comme de nouvelles techniques de production, une nouvelle organisation du travail ou encore de nouveaux équipements, dont l’objectif est de réaliser des gains de productivité et ainsi de permettre une réduction des coûts de production ; d’autre part, les innovations de produits qui consistent à créer de nouveaux produits ou à améliorer des produits déjà existants. Les innovations de produits permettent généralement d’accroître les débouchés d’une unité de production et d’améliorer sa compétitivité hors-prix.
progrès technique endogène
Théorie économique qui considère que le progrès technique n’est pas une « manne céleste », mais provient du comportement et des choix des acteurs économiques et notamment des décisions des pouvoirs publics. Par ailleurs, si le progrès technique est source de croissance économique, en retour la croissance économique est source de progrès technique. On parle alors de croissance cumulative et autoentretenue.
prophties autoralisatrices
Situation dans laquelle des agents anticipent un fait et se comportent de telle manière qu’ils engendrent le fait qu’ils ont anticipé. Par exemple, des agents anticipent le fait que le prix d’une action augmente. Ils sont alors conduits à acheter cette action pour eux-mêmes bénéficier de la plus-value qu’ils anticipent, or le fait que ces agents achètent l’action contribue à faire augmenter le prix de cette action. Les agents du fait de leur anticipation (prophétie) ont modifié leur comportement et leur anticipation (prophétie) a, donc, été vérifiée.
protectionnisme
Mesures mises en place par un gouvernement pour limiter les échanges commerciaux, en particulier pour réduire les quantités importées dans l’économie. Ces mesures sont conçues pour protéger les industries locales de la concurrence extérieure. Elles peuvent prendre différentes formes, comme des taxes sur les biens importés ou des quotas sur les importations.
qualit des produits
Caractéristiques des produits qui les rendent meilleurs que les autres.
quota
Une limite imposée par le gouvernement sur le volume des importations pouvant entrer dans l’économie au cours d’une période donnée. Une limite imposée par l’État sur le volume des importations au cours d’une période donnée. Introduced in 18.1 Mondialisation et dé-mondialisation à long terme, TE1, pSES, pSTMG.
règles de protection de l’emploi
Règles régissant les contrats de travail et les procédures d’embauche et de licenciement.
rallocation de main-d’œuvre
Un déplacement et une reconversion de la main-d’œuvre d’un secteur à un autre.
rcession
Le Bureau national pour la recherche économique des États-Unis (NBER) la définit comme une période de déclin de la production. Elle prend fin quand l’économie recommence à croître. Une autre définition est une période lors de laquelle le niveau de production est inférieur à son niveau normal, même si l’économie est en croissance. Elle se poursuit jusqu’à ce que la production augmente suffisamment pour atteindre à nouveau le volume normal. Le problème de cette définition alternative est que la « normalité » du niveau de production est un concept subjectif. Baisse de la production évaluée par le produit intérieur brut (PIB) pendant au moins deux trimestres consécutifs.
rgulation du système bancaire et financier
Ensemble des mesures prises par les autorités compétentes pour amener les établissements bancaires et financiers à adopter des comportements moins risqués, notamment en termes de liquidité et de solvabilité.
rtroaction positive (effet de)
Situation dans laquelle un changement initial déclenche un processus qui amplifie ce changement.
Rvolution industrielle
Une vague d’avancées technologiques et de changements organisationnels qui a commencé en Grande-Bretagne au 18e siècle, et qui a transformé une économie basée sur l’agriculture et l’artisanat en une économie du commerce et de l’industrie. Une vague d’avancées technologiques et de changements organisationnels qui a commencé en Grande-Bretagne au 18e siècle, et qui a transformé une économie fondée sur l’agriculture et l’artisanat en une économie du commerce et de l’industrie.
ratio de levier (pour des banques ou mnages)
La valeur des actifs divisée par la valeur des capitaux propres.
ratio de solvabilit
Les ratios de solvabilité sont des dispositifs réglementaires mis en place par la Banque des Règlements Internationaux (BRI). Ces dispositifs ont pour objectif d’assurer la capacité de financement des banques afin de prévenir de crises financières et économiques globales. Par exemple suite aux accords de Bâle II, le Pilier 1 du ratio de solvabilité définit les exigences minimales de fonds propres. Conformément à l’article 2.1 de l’arrêté du 2 février 27 modifié, doivent être couverts en principe par 8 % de fonds propres le risque de crédit et de dilution, les risques de marché et le risque opérationnel.
refinancement
Les banques commerciales ont besoin de monnaie centrale ou empruntent auprès d’autres banques sur le marché monétaire.
relance budgtaire
Utilisation par le gouvernement de la politique budgétaire (via une combinaison de baisse des taxes et de hausse des dépenses) dans le but d’augmenter la demande globale.
rendements d’chelle croissants
C’est le cas lorsque doubler tous les facteurs de production fait plus que doubler le niveau de la production. La forme de la courbe de coût moyen à long terme de l’entreprise dépend non seulement des rendements d’échelle dans la production, mais également de l’effet d’échelle sur les prix que l’entreprise paye pour ses facteurs de production. Connu également sous le terme : économies d’échelle La production augmente plus vite que les quantités de facteurs de production. Voir également : économies d’échelle. Voir également: économies d’échelle.
richesse
Stock des choses que l’on possède, ou valeur de ce stock. Cela comprend la valeur de marché de la maison, voiture, terre, immeuble, machine ou autre bien d’équipement que l’on possède, ainsi que les actifs financiers comme les actions ou obligations. On y soustrait toutes les dettes, par exemple le prêt hypothécaire à la banque. On y ajoute les dettes que d’autres personnes ont à notre égard. Stock de ce que l’on possède, ou valeur de ce stock. Cela comprend la valeur de marché de la maison, voiture, terre, immeuble, machine ou autre bien d’équipement que l’on possède, ainsi que les actifs financiers comme les actions ou obligations. On y soustrait toutes les dettes, par exemple le prêt hypothécaire à la banque. On y ajoute des créances, c’est-à-dire des dettes que d’autres agents économiques ont à notre égard. La richesse est l’accumulation de l’épargne passée et courante. Un agent économique (un ménage, par exemple) épargne lorsque sa consommation est inférieure à son revenu net, et, de ce fait, sa richesse augmente. Introduced in 10.1 Monnaie et richesse, TE1, pSES, pSTMG.
richesse cible
Le niveau de richesse qu’un ménage cherche à détenir, en se fondant sur ses objectifs économiques (ou préférences) et ses attentes. On suppose que les ménages essayent, autant que possible, de maintenir ce niveau de richesse face aux changements de leur situation économique. Introduced in 14.3 Cible de richesse, collatéral et dépenses de consommation des ménages, TE1, pSES, pSTMG.
rigidits du march du travail
Remise en cause de l’équilibre entre l’offre et la demande du fait notamment de l’existence d’institutions visant à protéger l’emploi.
risque de liquidit
Le risque qu’un actif ne puisse pas être échangé assez rapidement contre du liquide pour éviter une perte financière.
slection adverse
Le comportement de l’agent non informé se retourne contre lui, car il le conduit à sélectionner les mauvais produits. Phénomène qui apparaît lorsque l’asymétrie d’information porte sur des caractéristiques cachées ex-ante, avant la signature du contrat de travail. L’agent non informé propose un niveau de salaire qui attire des candidats à l’embauche qui n’ont pas toutes les qualités attendues.
salaire d’quilibre
Salaire qui résulte de la confrontation de l’offre et de la demande sur le marché du travail. Il est tel que l’offre de travail est égale à la demande de travail.
salaire d'efficience, salaire d’efficience
Le paiement qu’un employeur fait qui est supérieur au salaire de réserve d’un employé, afin de motiver ce dernier à fournir plus d’effort dans son travail que ce qu’il ne fournirait sinon. Salaire supérieur au salaire d’équilibre, qui permet de surmonter les risques de sélection adverse et d’aléa moral du fait des asymétries d’information que subissent les employeurs. Introduced in 6.7 Salaire, effort et profits dans le modèle du salaire d’efficience, TE1, pSES, pSTMG. Voir également : modèle du salaire d’efficience, rente d’emploi.
salaire minimum
Salaire plancher en dessous duquel un employeur ne peut pas rémunérer un salarié.
Le salaire nominal divisé par l’indice des prix : il évalue le pouvoir d’achat, autrement dit la quantité de biens et services que le salaire permet d’acquérir. Le salaire réel correspond au salaire nominal déflaté. En cas d’inflation par exemple, pour que le salaire réel augmente, il faut que le salaire nominal augmente à un rythme supérieur à celui de l’inflation. Par exemple, si le salaire nominal d’un salarié est de 2 000 euros en 2018 et que ce même salarié perçoit 2 100 euros en 2019, alors son salaire nominal est relevé de 5 %, mais pas forcément son salaire réel, autrement dit le pouvoir d’achat de son salaire nominal. Si entre 2018 et 2019 les prix sont restés constants, alors à la fois le salaire nominal de ce salarié et son salaire réel se sont accrus de 5 %. Ce n’est pas le cas si les prix ont augmenté de 2 % : alors le salaire réel n’a augmenté que de 3 % environ. Si les prix ont été majorés de 8 %, alors le salaire réel du salarié a diminué de 3 % environ. Voir également : salaire nominal. Voir également: salaire nominal.
solde budgtaire de l’État
La différence entre les recettes fiscales de l’État et les dépenses publiques (y compris les achats de biens et services des pouvoirs publics, l’investissement et les dépenses en transferts, comme les retraites et les allocations chômage). Voir également : excédent budgétaire public, déficit budgétaire public. Différence entre les recettes fiscales de l’État et les dépenses publiques (y compris les achats de biens et services des pouvoirs publics, l’investissement et les dépenses en transferts, comme les retraites et les allocations chômage). Voir également : déficit budgétaire public, excédent budgétaire public. Voir également: déficit budgétaire public, excédent budgétaire public.
sources de la croissance
Ensemble des moyens mobilisables dans une économie pour accroître le PIB réel. On distingue traditionnellement trois sources de la croissance économique : l’accumulation du facteur travail, l’accumulation du facteur capital physique et les gains de productivité générés principalement par le progrès technique.
sous-emploi
Le sous-emploi est la situation d’une personne qui travaille involontairement une durée inférieure à celle souhaitée (temps partiel subi, chômage technique, intempéries, par exemple).
spcialisation
Elle apparaît quand un pays ou toute autre entité produit une gamme de biens et services plus étroite que ceux qu’ils consomment ; il leur faut acquérir par l’échange les biens et services qu’ils ne produisent pas. Un pays ou un producteur choisit de consacrer ses ressources productives à une production particulière.
spcialisation internationale
Processus par lequel chaque pays choisit de consacrer ses ressources productives à une activité pour laquelle il dispose d’un avantage absolu (Adam Smith) ou comparatif (David Ricardo) et d’abandonner les autres activités.
stagflation
Inflation élevée persistante combinée à un chômage élevé dans l’économie d’un pays. Inflation élevée persistante combinée à un chômage élevé dans un pays. Introduced in 17.6 La fin de l’Âge d’or, TE1, pSES, pSTMG.
Ensemble des dispositifs préconisés par les banques centrales pour contrôler et surveiller les actions des banques de manière à rendre ces dernières plus solides.
Il correspond au coût de l’emprunt pour les agents à besoin de financement et à la rémunération de l’épargne des agents à capacité de financement. Le prix à payer pour augmenter son pouvoir d’achat maintenant.
taux d’intrêt directeur
Taux d’intérêt fixé par la banque centrale, qui s’applique aux banques qui s’empruntent mutuellement de la monnaie centrale ou en empruntent à la banque centrale.
taux de chômage
Le nombre de personnes au chômage rapporté à la population active totale puis multiplié par 100. Pour l’Insee, le chômage représente l’ensemble des personnes de 15 ans et plus qui sont sans emploi et qui en recherchent un. Les chômeurs font partie de la population active, ce sont les actifs inoccupés. Pour calculer le taux de chômage, il convient de diviser le nombre de chômeurs par la population active totale. Voir également : population active, taux d’emploi. Introduced in 9.2 Mesurer l’économie : emploi et chômage, TE1, pSES, pSTMG. Voir également: population active, taux d’emploi.
taux de licenciement
Part des licenciements dans les effectifs salariés.
taux de rotation ou de turn over
La moyenne des taux d’entrée et de sortie, soit [(nombre de recrutements + nombre de départs volontaires)/nombre de salariés en moyenne sur la période]/2. En 1913, le taux de rotation de la main-d’œuvre était de 37% : pour un effectif moyen de 1 salariés, 37 salariés ont été recrutés ou ont quitté volontairement l’entreprise.
titre adoss à des crances hypothcaires (MBS en anglais)
Un actif financier qui utilise des hypothèques comme collatéral. Les investisseurs reçoivent des paiements dérivés de l’intérêt et du principal des crédits hypothécaires sous-jacents. Voir également : collatéral. Voir également: collatéral.
traits europens
Traités conclus entre les États membres de l’Union européenne qui constituent le fondement juridique de la Communauté économique européenne puis de l’Union européenne. Ils définissent les principes de l’Union et établissent ses institutions, précisant leurs règles de fonctionnement et leur rôle.
transferts de l’État
Dépense de l’État sous la forme de paiements aux ménages ou individus. Les allocations chômage et les pensions de retraite sont des exemples de transferts. Les transferts ne sont pas inclus dans la dépense publique (G) de la comptabilité nationale. Voir également : dépense publique. Dépenses de l’État sous la forme de paiements aux ménages ou individus. Les allocations chômage et les pensions de retraite sont des exemples de transferts. Les transferts ne sont pas inclus dans la dépense publique (G) de la comptabilité nationale. Voir également : dépense publique (G). Voir également: dépense publique (G).
transformation des chances
La pratique consistant à emprunter de l’argent à court terme et à le prêter à long terme. Une banque, par exemple, reçoit des dépôts, qu’elle promet de rembourser sans préavis ou avec un préavis très court, et elle octroie des prêts de long terme (qui peuvent être remboursés en plusieurs années). Connu également sous le terme : transformation des liquidités. Connu également sous le terme: transformation des liquidités.
Trilemme de l’conomie mondiale
Impossibilité pour un pays de combiner une intégration profonde des marchés (à travers les frontières), la souveraineté nationale et une gouvernance démocratique dans un monde globalisé. Développé en premier lieu par l’économiste Dani Rodrik.
Union conomique
Marché commun avec des dispositions pour l’harmonisation de certaines politiques économiques, notamment macroéconomiques et réglementaires.
Union douanière
Accord entre des économies par lequel les économies établissent 2 principes : (1) elles acceptent d’autoriser le libre-échange des produits au sein de l’union douanière, et (2) elles conviennent d’un tarif extérieur commun pour les importations en provenance du reste du monde.
valeur fondamentale d'une action, valeur fondamentale d’une action
Le prix d’une action basé sur les revenus futurs anticipés et le niveau de risque. Le prix d’une action basé sur les revenus futurs anticipés et le niveau de risque, ce qui peut être interprété comme une mesure de l’avantage présent à détenir cet actif maintenant et dans le futur. Introduced in 11.5 La valeur d’un actif : fondamentaux, Leibniz 11.8.1 Bulles de prix, TE1, TE1, pSES, pSES, pSTMG, pSTMG.
ventes forces
La vente d’un actif quel que soit son prix (souvent très bas) en raison d’un besoin urgent de liquidités du vendeur.
Zone de libre-change
Ensemble d’économies au sein desquelles les barrières commerciales tarifaires et non tarifaires entre les membres sont globalement supprimées mais il n’existe pas de tarif extérieur commun envers les non-membres.
zone euro
Groupe de pays qui utilisent la même devise. Cela implique qu’il n’y a qu’une seule politique monétaire pour tout le groupe. On parle aussi d’Union monétaire.
zone montaire commune
groupe de pays qui utilisent la même devise. Cela implique qu’il n’y a qu’une seule politique monétaire pour tout le groupe. Connu également sous le terme : union monétaire. Connu également sous le terme: union monétaire.